Menu
Nos galeries photos
 
Sur nos différents reportages dans les grandes îles de Méditerranée, à Chypre comme en Sicile, et en Crète, les eaux de surface se font rares. Depuis déjà plusieurs décennies, l’agriculture a dû composer avec cette nouvelle contrainte. Il n’empêche que la production agricole a su faire preuve d’adaptation face au changement climatique, dont nos témoignages recueillis sur place, concordent avec la rupture marquée des années 1984, 1985, observée un peu partout en Méditerranée. Un grand merci à notre ami Antoine Orsini hydrobiologiste pour sa contribution au magazine Isula Muntagna et son analyse des ressources en eau douce sur les cinq plus grandes îles de Méditerranée.

En effet, à la lecture des paysages agricoles que nous avons traversés dans une grande partie de l’île, la polyculture semble avoir été une planche de salut. L’agriculture nourricière n’a jamais été détruite. C’est aussi ce que nous avons constaté chez nos différents hôtes et dans les restaurants. La cuisine locale en est le témoignage et la preuve. Les produits locaux sont la base de cette cuisine insulaire méditerranéenne, comme elle existe en Sicile, en Crète, et en Sardaigne. Le tissu social rural dans l’intérieur de l’île (hors la capitale Nicosie que nous n'avons pas visitée) est encore bien présent. Le tourisme de masse n’a pas encore impacté les communautés villageoises, car l’attrait demeure toujours, et comme souvent, le littoral. C’est une chance, même si les ouvertures récentes de quelques grandes surfaces de distribution (type super marchés) montrent que les choses pourraient malheureusement changer, car c'est bien le modèle urbain de la grande distribution qui détruit en grande partie le lien social et qui rompt le lien producteurs locaux / consommateurs.
1 2